La méthode d'intercorrélation avec une fonction peigne proposée par Martin [Martin 81] utilise une représentation fréquentielle à court terme. Les algorithmes utilisant cette représentation exploitent généralement la structure harmonique des signaux périodiques.
L'algorithme
est
fondé
sur
l'intercorrélation
entre
le
spectre
du
signal
et
une
série
d'harmoniques
d'impulsions
de
Dirac
d'amplitude
normalisée
(``peigne'').
Cela
revient
à
cumuler
toutes
les
valeurs
des
amplitudes
du
spectre
à
des
positions
multiples
de
la
fréquence
de
test
.
Le
spectre
étant
noté
et
ses
coefficients
,
la
fonction
de
périodicité
s'écrit
alors
:
où
désigne
le
nombre
d'harmoniques
:
il
s'agit
d'une
fonction
dépendante
de
la
fréquence
fondamentale
de
test
et
qui
est
à
valeurs
inférieures
à
où
représente
la
plus
haute
fréquence
prise
en
compte
dans
le
spectre.
Pour
résoudre
le
problème
des
sous-harmoniques,
Martin
applique
une
fonction
de
décroissance
exponentielle
sur
les
amplitudes
des
pics
du
peigne
(par
exemple
).
De
cette
façon
les
sous-harmoniques
ont
une
intercorrélation
inférieure
à
celle
du
F0.
Le peigne est une méthode particulièrement robuste qui parvient à retrouver la fréquence fondamentale même quand elle n'est plus contenue dans le signal (cas du signal téléphonique où la bande passante est restreinte à 300-4000Hz). En effet, l'algorithme fonctionnera même s'il manque des harmoniques dans le signal.