next up previous contents
Next: Super résolution (SRPD) Up: Algorithmes de type corrélation Previous: Autocorrélation

 

Fonction de distance (AMDF)

Le critère de variation d'amplitude à court terme (Average Magnitude Difference Function) [Miller et Weibel 56], au lieu de calculer la corrélation entre deux signaux, utilise la valeur absolue des différences point par point. La fonction de périodicité de l'AMDF est :

displaymath1609

Cette fonction est ensuite normalisée par tex2html_wrap1595 ou par tex2html_wrap1596 pour que la valeur de l'AMDF puisse être comparée à un seuil absolu dans le but de décider si le signal est périodique ou non.

La fonction de périodicité présentera un minimum au niveau des multiples de la période. Cette méthode n'utilise pas l'hypothèse de stationnarité du signal. D'ailleurs, l'ambiguïté entre les pics tex2html_wrap1597 , tex2html_wrap1598 , tex2html_wrap1599 , ... est souvent atténuée par la non-stationnarité du signal analysé : plus le décalage est grand, plus le signal, de part sa non-stationnarité, intègre de différences par rapport à la trame de départ ; le signal présentera alors plus de différences pour un décalage de tex2html_wrap1598 que pour un décalage de tex2html_wrap1597 .

Une conséquence de la non utilisation de l'hypothèse de stationnarité est que le choix de la taille des fenêtres de signal et de signal décalé est libre : l'AMDF utilise deux fenêtres de taille fixe, mais il est possible de concevoir des algorithmes avec des tailles de fenêtre variable, par exemple égale au décalage testé (cf. SRPD).

Cette résistance au problème des erreurs grossières et la rapidité de calcul font de l'AMDF une méthode couramment employée.



Jérôme Farinas
Mon Nov 16 16:11:40 MET 1998