Le critère de variation d'amplitude à court terme (Average Magnitude Difference Function) [Miller et Weibel 56], au lieu de calculer la corrélation entre deux signaux, utilise la valeur absolue des différences point par point. La fonction de périodicité de l'AMDF est :
Cette
fonction
est
ensuite
normalisée
par
ou
par
pour
que
la
valeur
de
l'AMDF
puisse
être
comparée
à
un
seuil
absolu
dans
le
but
de
décider
si
le
signal
est
périodique
ou
non.
La
fonction
de
périodicité
présentera
un
minimum
au
niveau
des
multiples
de
la
période.
Cette
méthode
n'utilise
pas
l'hypothèse
de
stationnarité
du
signal.
D'ailleurs,
l'ambiguïté
entre
les
pics
,
,
,
...
est
souvent
atténuée
par
la
non-stationnarité
du
signal
analysé
:
plus
le
décalage
est
grand,
plus
le
signal,
de
part
sa
non-stationnarité,
intègre
de
différences
par
rapport
à
la
trame
de
départ ;
le
signal
présentera
alors
plus
de
différences
pour
un
décalage
de
que
pour
un
décalage
de
.
Une conséquence de la non utilisation de l'hypothèse de stationnarité est que le choix de la taille des fenêtres de signal et de signal décalé est libre : l'AMDF utilise deux fenêtres de taille fixe, mais il est possible de concevoir des algorithmes avec des tailles de fenêtre variable, par exemple égale au décalage testé (cf. SRPD).
Cette résistance au problème des erreurs grossières et la rapidité de calcul font de l'AMDF une méthode couramment employée.